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Les moyens de transport plus vertueux sont déjà bien présents dans l’esprit des salariés et les actions pour la réduction de l’empreinte carbone de l’entreprise sont au centre des préoccupations actuelles. Par ailleurs, les directeurs d’entreprise semblent aussi de plus en plus acquis à cette transformation, qui peut être une source d’optimisation financière pour la société.


 

Les actions durables et responsables au centre de la transformation des entreprises

 

L’urgence climatique et le besoin de diminuer notre impact sur l’environnement n’ont jamais été si importants pour les Français. Plus de la moitié de la population (53%) demande une meilleure couverture médiatique du sujet, trouvant le discours anxiogène (35%) et catastrophiste (33%). Dans les entreprises, les salariés exigent des actions durables et responsables envers l’environnement ; pour 58% d’entre eux, une politique RSE claire et efficace est un critère central dans leur choix de travail. Ce changement de mentalité a accéléré la transformation des entreprises, car le besoin d’attirer les meilleurs talents et de créer un engagement des salariés avec l’entreprise est très important pour le recrutement et pour la productivité.

La mobilité verte au service de l’engagement des salariés

L’adhésion des salariés aux valeurs de l’entreprise est extrêmement importante, car elle peut devenir une source de productivité, de stabilité de la masse salariale (en réduisant le turn-over) et d’augmentation de la qualité de vie au travail. Une stratégie RSE transparente et efficace, capable de combiner la sobriété numérique, le traitement des déchets et la mobilité verte entre autres, est centrale à l’engagement des salariés. Aujourd’hui, plus de la moitié des salariés affirment ne pas vouloir travailler pour une société sans un engagement environnemental et social clair, et 58% d’entre eux placent la RSE au centre de leurs critères de choix de travail lorsqu’ils recherchent un nouveau poste. Ces chiffres augmentent considérablement chez les plus jeunes, avec les « millenials » prenant compte des critères RSE de leur employeur à hauteur de 76 %.

Dans ce contexte, une politique de mobilité verte efficace est fondamentale, car la pollution générée par les émissions de gaz à effet de serre est la première chose à laquelle les personnes pensent lorsqu’ils réfléchissent à l’état de l’environnement. Même si la pollution numérique est beaucoup plus importante (elle représente 4% des émissions à niveau mondial et représente 1,5 fois plus d’émissions que le trafic aérien), la mobilité verte a un impact majeur sur l’image de l’entreprise et l’engagement des salariés.

La mobilité professionnelle se transforme

Ces deux facteurs, l’appétence des salariés pour la mobilité verte et l’envie de transformation des entreprises font que le pôle mobilité vit une véritable transformation. Le soutien du gouvernement avec la loi d’orientation des mobilités (LOM) et les différents dispositifs et subventions mis en place accélèrent cette transformation et poussent les sociétés à réfléchir à des stratégies complètes, intégrant différentes actions, à la recherche d’un pôle mobilité efficace et optimisé. Aujourd’hui, les salariés utilisent de plus en plus les alternatives de mobilité durables et les études montrent que pour les trajets courts de trois kilomètres en ville, le vélo est plus rapide que la voiture. Les réservations de vélos sur les sites de partage sont aussi en hausse, comme les achats de voitures électriques et hybrides.

Les avantages d’une flotte automobile électrique ou hybride sont évidents pour les entreprises situées en milieu urbain. En limitant l’utilisation de véhicules à forte empreinte carbone, la société peut avoir un impact direct et immédiat sur ses émissions. Le kilométrage moyen pour les déplacements de travail en ville en 2020 était de 67,1 km par jour, ce qui rend les voitures électriques idéales pour ce type de trajet.

Mettre en place une stratégie de mobilité verte

La mobilité verte est très récente en entreprise, ce qui fait que le secteur est encore en évolution. Le prix des voitures électriques et hybrides reste important, sans compter les coûts de facility management pour l’entreprise, qui devra disposer de bornes de recharge et places de parking, stationnements pour les vélos, etc. Ainsi, une politique flotte auto déstructurée pourrait avoir un coût important pour l’entreprise pour un impact moindre sur les émissions de gaz à effet de serre.

En revanche, une stratégie de mobilité réfléchie et soigneusement mise en place permettra à l’entreprise d’optimiser sa fonction mobilité et de trouver des économies à moyen et long terme, tout en augmentant l’engagement des salariés et assurant un processus de recrutement de nouveaux talents de qualité. La pénétration de la mobilité verte en entreprise est irréversible, et les sociétés font de plus en plus d’efforts pour avancer et améliorer les alternatives qu’elles proposent aux salariés. Aujourd’hui, les entreprises encouragent de plus en plus l’autopartage, et certaines sociétés mettent à disposition des employés leurs voitures électriques et hybrides pour des déplacements personnels, les soirées et weekends.

La marque employeur et son pôle RH sont étroitement liés à la stratégie responsable et durable de l’entreprise. Le pôle mobilité, notamment avec sa transformation en mobilité « verte », est au cœur de cette discussion aujourd’hui.

Si vous avez des questions à ce sujet, découvrez notre webinar sur le sujet :

 

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