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Aujourd’hui, l’équipe éditoriale vous propose de découvrir un peu plus la personnalité de Geoffrey Lietar, qui fait partie d’ExperBuy depuis 2009 (ExperBuy fut racheté par EPSA en 2018).


 

Quel était l’intitulé de ton poste et tes principales missions lorsque tu es arrivé(e) chez EPSA ?

À l’époque, j’étais indépendant. J’avais fondé une petite société en 2005, le Nihao Groupe, et je faisais tourner ma boîte en Chine. Or, en 2009 on a été racheté par ExperBuy, car on avait connu un franc succès. Chez Nihao Groupe, on faisait de l’achat et de la vente en Asie ; j’ai donc rejoint ExperBuy en tant que China Managing Director pour créer l’outsourcing et j’ai commencé à faire du consulting.

Aujourd’hui, as-tu toujours ce titre et quelles sont tes missions ?

Aujourd’hui, je suis co-CEO d’EPSA Marketplace avec Ivan Wallaert et mes missions sont sur la partie exploitation : la vente et la réalisation des missions. Ivan s’occupe plutôt de la structure et de la partie support. J’ai aussi une mission de représentation interne de ce qui est EPSA Marketplace aussi bien qu’auprès des clients.

Qu’est-ce qui t’a donné envie de rejoindre « l’aventure EPSA » ?

Je voulais capitaliser sur la création d’une entreprise, mais je voulais aussi -et surtout- avoir plus de stabilité parce que j’étais devenu Papa ! J’avais aussi passé six ans en Chine et l’opportunité de vendre est apparue car j’avais envie de rentrer en France. J’ai donc voulu retrouver la liberté et le capital, pour ainsi dire. La mission proposée était aussi très intéressante : aider l’entreprise à se développer et à se diversifier. Cela m’a amené par la suite à participer au développement des différents pays où EPSA s’était implanté, et cela fut très enrichissant.

Petit, quel métier voulais-tu exercer ?

Je pensais être footballeur ou pilote de fusée ! Après, avec le temps, je voulais être architecte.

Aujourd’hui, y a-t-il un métier qui te fait encore rêver, et si oui, se rapproche-t-il de celui que tu exerces chez EPSA ?

Pilote de fusée, ça me fait toujours rêver mais ce n’est pas très eco-friendly !

Comment décrirais-tu l’évolution de ton rôle et de ton implication au sein d’EPSA au fil de ces différentes années ?

Energie et passion sont les fils conducteurs. J’ai eu beaucoup de chance : tous les deux ou trois ans, j’ai pu avoir des missions différentes et intéressantes. J’ai développé la Chine et les USA ; petit à petit j’avais des nouveaux challenges pour y mettre de l’énergie tout en montant en responsabilité. Imaginez, j’ai commencé tout seul dans mon entreprise en Chine, maintenant je suis Co-CEO ! Je suis passé d’une entreprise avec un employé, à une structure de plus de 3 000 personnes. Vivre cela, démarrer tout petit et finir dans un univers plus large, ça a été superbe.

Quel est la chose que tu changerais à propos de ton travail et à l’inverse, quels sont les aspects que tu affectionnes plus particulièrement ?

S’il y avait des choses à changer, je les changerais déjà car j’ai un poste qui me le permet. Je me sens avec une liberté et un impact important, et je ne voudrais pas changer cela. Il faut respecter les histoires de chacun et les intégrer à l’équipe, ce qui demande un peu de soft skills. Il faut aussi garder cet esprit-là d’ouverture : EPSA est une constellation avec du sens plutôt qu’un groupe harmonisé et uniformisé, que je vois comme un carcan qui n’aide pas au dynamisme de la structure.

Quels conseils donnerais-tu à un stagiaire qui souhaite faire le même métier que toi ?

Ne compte pas tes heures, donne de l’énergie et trouve du plaisir dans ton métier par le contact humain, par les succès et les échecs dont on apprend.

Quelle est la chose qui te donne envie de te lever le matin ?

Mes collègues et l’envie d’agir pour un monde plus humain.

Peux-tu me citer l’évènement le plus marquant auquel tu as été confronté depuis que tu es chez EPSA ?

Il y a plein d’évènements marquants ; au début c’est la vente de mon entreprise, par la suite, c’est le fait d’avoir pu créer mon poste et les évolutions que j’ai pu provoquer. Je pensais être un serial entrepreneur, mais j’ai trouvé un grand plaisir à être dans une continuité chez EPSA donc le plus marquant pour moi c’est de toujours être là !

Quel est le moment le plus embarrassant que tu as vécu chez EPSA ?

Je n’en ai pas eu beaucoup, mais c’est probablement le fait d’aller chez un client, arriver trempé à cause de la pluie et avec l’ordi d’un collègue car je m’étais trompé de sac en sortant ! Donc je n’ai pas pu faire la présentation ce jour-là…

Y a-t-il une action que tu as menée chez EPSA et qui t’a particulièrement rendu fier de toi ?

Réussir à faire monter en compétences la plupart des collaborateurs que j’ai suivis.

Si tu avais l’occasion d’être dans la peau d’une personnalité publique le temps d’une journée, qui choisirais-tu ?

Barack Obama pour son style, sa classe et le fait que sa parole porte.

Comment te vois-tu professionnellement dans 10 ans ?

Je me vois encore très actif, engagé dans une des luttes majeures : les inégalités ou l’environnement.

Pour toi, que signifie « réussir sa vie » et as-tu un exemple d’une belle réussite ?

C’est être aligné avec soi-même et pour moi ça passe par respecter le sens des priorités : la famille, la conscience du monde et de la passion dans ce que l’on fait.

As-tu un talent caché ?

C’est certainement pas de me lever le matin ! Non, c’est de trouver de l’amour pour mes enfants.

Quelle est ta citation préférée ?

« Rester c’est exister, voyager c’est vivre », de Gustave Nadaud.