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EPSA, cabinet de conseil spécialisé dans le conseil en achat, dans l’optimisation des coûts et l’externalisation des processus d’affaires, rachète AirRefund. Cette plateforme, qui gère l’indemnisation pour les passagers aériens en cas de retard avéré, est l’opportunité pour la société de proposer un nouveau service à ses clients, aussi bien pour les agences de voyage que pour les entreprises elles-mêmes.

Plusieurs raisons ont poussé EPSA à acquérir AirRefund. Tout d’abord, la perspective de proposer à ses entreprises clientes l’optimisation et le recouvrement des indemnités réglementaires, qui représentent un réel coût pour les employeurs. « C’est un service à forte valeur ajoutée, qui vient compléter la gamme de services que nous proposons déjà », explique Ludovic Beribos, Directeur du Développement Commercial et Marketing du groupe. Ensuite, l’un des premiers métiers d’EPSA est le sourcing. « Nous cherchons toujours à identifier de bons partenaires, de nouvelles idées. C’est pour cela que nous avons crée le Lab. » Un pôle de partenaires qui permet à ces derniers de se développer. C’est également un moyen de repérer des modèles disruptifs et d’investir ainsi dans des startups innovantes.

« Nous souhaitons apporter de la valeur à nos clients, un service supplémentaire pour le voyageur et créer un axe de différenciation », développe le directeur. Et pour cela, l’entreprise compte bien mettre ses compétences au service de la startup. La première étape sera donc de la conseiller, d’apporter un regard neuf dans une perspective d’industrialisation. Ensuite, l’outil déjà créé sera amélioré, notamment grâce à l’apport d’investissements. « Plus que la partie investissement, nous voulons lui faire bénéficier des réseaux pour une commercialisation la plus rapide possible », précise-t-il. Enfin, la startup – 15 salariés pour le moment – sera enrichie d’une équipe complémentaire spécialisée dans le conseil.

En termes de business plan, EPSA veut qu’AirRefund devienne le leader européen sur le marché des indemnités aériennes. « La plupart des sociétés concurrentes ont un positionnement BtoC. Il y a donc une véritable carence dans le milieu du business travel », explique Ludovic Beribos. Le modèle BtoBtoC adopté en premier lieu par AirRefund sera donc conservé. « Nous avons prévu un business plan sur cinq ans. L’objectif est de multiplier le nombre de membres dans l’équipe par deux chaque année, conclut-il. Il faut que nous définissions nos priorités d’action. À long terme, nous réfléchissions par exemple à l’intégration ou non de l’outil sur d’autres plateformes. »

Article rédigé par : Mathilde Ragot
t.o.m (Le média du tourisme digital)